Définition : agent de sécurité cynophile

Plus connu sous l’appellation de « maître-chien », l’agent de sécurité cynophile est l’un des moyens de prévention et de surveillance les plus simples et les plus efficaces. Il trouve donc une place légitime dans le dispositif Sécurité des entreprises.

Un binôme 100% professionnel et 100% performant

Le métier d’agent de sécurité cynophile (ACS) ne s’improvise pas. Depuis juin 2010, seuls peuvent d’ailleurs l’exercer les titulaires d’un Certificat de qualification professionnelle, avec à l’appui un cursus de plus de 300 heures de formation.

Ce n’est donc plus à de simples « promeneurs de chiens » que l’on a affaire aujourd’hui – l’expression a longtemps collé de façon péjorative à l’image de cette profession -, mais à des professionnels avertis qui savent exploiter les qualités naturelles de l’animal en termes de détection (odeurs, sons) pour avoir, ensemble, un rôle aussi préventif que dissuasif. En ce sens, le binôme homme – animal forme un incontestable duo de choc.

Les principales obligations de l’agent de sécurité peuvent être synthétisées en 5 points :

  • Il doit être inscrit en préfecture de police.
  • Il doit avoir un casier judiciaire vierge.
  • Il doit être détenteur d’un certificat de qualification professionnelle (CQP – ACS).
  • Il doit être propriétaire de son chien, dressé par un centre de formation spécialisé.
  • Il doit faire renouveler sa carte professionnelle dès qu’il y a changement de chien.

Quel chien, pour quel travail?

Les agents de sécurité cynophile travaillent essentiellement avec des chiens autorisés au mordant car même si cela n’a dans les faits qu’un caractère exceptionnel, ces animaux sont susceptibles d’intervenir « physiquement » si nécessaire. Sont donc privilégiées des races telles que berger allemand, berger belge (malinois, groenandel, tervueren…), berger hollandais, berger blanc suisse, beauceron, boxer, sans omettre le célèbre rottweiler et dobermann.

La plupart du temps, la mission confiée à l’agent de sécurité cynophile consiste à effectuer des rondes pour sécuriser un périmètre prédéterminé. Menées le plus souvent de nuit, elles ont pour but de:

  • Vérifier et de contrôler l’intégrité des différents matériels de protection du site: portes, fenêtres, clôtures, rideaux métalliques, etc.
  • S’assurer du respect des consignes générales en matière de sécurité.
  • Détecter et interdire toutes infractions ou tentatives d’effractions, interpellation à la clé le cas échéant. Dans cette dernière hypothèse, qui relève de la légitime défense, le chien peut être lâché, non muselé, pour stopper les intrus.

Un investissement payant

La collaboration homme – chien s’assimile à un vrai travail d’équipe, au sens plein du terme. Et pour cause : l’agent de sécurité cynophile associe son expertise professionnelle aux qualités cynotechniques de son chien. Ce dernier se pose donc ni plus ni moins en auxiliaire direct de son maître : il le sécurise dans sa mission de surveillance, et sa seule présence suffit parfois à écarter une tentative d’intrusion hostile ou de malveillance. Réellement perçue comme telle, sa force de dissuasion est dès lors son atout n°1.

À savoir également que, pour annihiler toute suspicion de maltraitance dans le rapport maître – animal, le label SNES (Syndicat national des Entreprises de Sécurité) sous-entend l’adoption par les sociétés de gardiennage adhérentes d’une « Charte de bonne conduite et de respect du bien-être animal » définie conjointement avec la SPA à la fin 2007. De quoi rassurer définitivement les responsables Sécurité des entreprises qui peuvent dès lors faire le choix de l’agent de sécurité cynophile en parfaite connaissance de cause. Compte tenu d’un coût relativement accessible (de 16€ à 20 € / heure HT en moyenne), le retour sur investissement se révèlera alors particulièrement probant.

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